Témoignages

Voici quelques témoignages sur le shiatsu de patients et de praticiens en shiatsu.

Stéphanie: "Après une séance de shiatsu, je me sens toujours très détendue déjà, puis je sens également un regain d’énergie. Parfois ça m’a retourné un peu le ventre, car mon problème principal est au niveau du ventre, la fameuse boule au ventre, du coup, comme Marion refait circuler l’énergie partout et également au niveau du ventre, la réaction se fait vite sentir, (direction les toilettes !) Les problèmes de dos sont également soulagés, ce qui fait que je dors mieux et suis de meilleure humeur. C’est l’ensemble de mon corps voire de mon esprit du coup, puisque soulagée des douleurs, qui réagit. Les angoisses que j’ai sont également dissipées. Je renouvelle donc régulièrement les séances lorsque je sens toutes ces tensions et ces maux revenir avant qu’ils ne se réinstallent de trop, ce qui espace les séances de plus en plus."


Stéphanie

Fabrice : « Après avoir suivi plusieurs enseignements de shiatsu dans mon cursus d’étudiant en shiatsu, j’ai eu du choix dans ma pratique. L’examen m’a permis de centrer mon attention sur les grands axes de la technique. Ensuite, petit à petit, les choses ont fait sens pour moi, en relisant des ouvrages divers et en continuant à pratiquer et à échanger avec d’autres praticiens(nes). J’ai pu trouver un style qui, maintenant, définit ma pratique. Cette période de ma vie m’a permis de changer personnellement et de travailler sur moi-même au niveau de l’hygiène de vie et de la spiritualité, pour des soins énergétiques toujours plus intéressants. Sans cet ancrage de base dans les études, je n’aurai pas aujourd’hui, je pense, cette qualité d’intention que j’utilise pour mes soins. Merci Marion de m’en rappeler le sens, dans le cadre de ton mémoire de fin de scolarité ».


Fabrice

Brigitte: « "Si l’on considère l’ancrage comme "enracinement et solidité", avoir sa place dans la vie... Oui, La formation de Shiatsu dans son ensemble - le mémoire ne pouvant être traité comme seul point d’ancrage - m’a permis d’approfondir mon ancrage. Elle m’a permis d’avancer sur le chemin de qui je suis vraiment, ce qui est le but de la vie de chacun d’entre nous. Le travail d’un mémoire est une phase d’analyse approfondie et de mise en œuvre d’une synthèse sur un sujet choisi. C’est un passage enrichissant et très important pour la préparation à l’exercice de praticien, même si cela demande du temps et sollicite une maîtrise de soi: comme la gestion du temps quand on travaille, par exemple. Ce travail invite à la concentration, ce qui ne facilite pas la pratique. Toutefois c’est une façon de développer et faire le lien entre la pratique et la théorie. Quand le mémoire est rendu, alors, ça peut-être proche l’état de « Samadhi » (extase spirituelle). Mais ça ne dure pas, car d’autres épreuves vous attendent derrière, qui permettront de stabiliser cette force. Ce qui vous attend est encore une étape pour améliorer votre ancrage, c’est donc une histoire sans fin … "


Brigitte

Marion Gauliard :  « "Si cette expérience est enrichissante, je peux cependant constater, comme l’a dit Brigitte, que créer ce mémoire, avec le but de passer un examen, est un travail qui sollicite beaucoup l’intellect. Ce qui, pour ma part, peut parfois aller à l’encontre de l’ancrage. Ce travail intellectuel peut m’éloigner de mon centre car, pour le faire, je dois me concentrer de façon intense sur de la théorie, des déductions … La retranscription n’est pas toujours évidente, tout comme traduire par écrit des sensations qui ne font parties que du monde sensoriel. Cela va à l’encontre du Tao car Lao Tseu nous écrit que le Tao ne peut être décrit par des mots. C’est également une période qui peut être génératrice de stress, de doute, d’angoisse, de soucis ou de peur, et de fatigue. Ceci peut déséquilibrer certains méridiens, notamment les méridiens Rein, Vessie, Rate, et Cœur. Un Cœur (C) équilibré permet d’avoir la concentration nécessaire et l’attitude appropriée envers les receveurs. A l’inverse, en déséquilibre, des angoisses peuvent se manifester, ou encore des difficultés à trier le bon grain de l’ivraie (Intestin Grêle) et perturber le travail. Si l’ancrage n’est pas suffisant, certains des méridiens Terre peuvent être fortement sollicités. La Rate (Rte), qui stimule l’intellect, amène l’énergie vers le haut du corps. La Rate et son compagnon Estomac (E) participent fortement de l’ancrage. Dans ce cas, les réflexions nécessaires à la confection du mémoire peuvent nous maintenir dans le mental. Cela peut provoquer une sensation de « tête pleine », qui nous éloigne de l’équilibre nécessaire au bien-être. L’ancrage ne peut pas faire partie de l’intellectualisation, c’est pourquoi il me semble particulièrement important de rester « connecté à la Terre » pendant cette période d’examen. Par ailleurs, concernant les éléments Eau, Rein (R) et Vessie (V), un bon ancrage permettrait de faire les choses plus lentement, de façon sereine. Dans ce cas, l’agitation et la nervosité (V) n’ayant pas lieu, le Rein s’en trouve confiant et reposé. Il permet d’aller au bout des choses. A certains moments de la formation, je sentais le côté théorique prendre le dessus sur l’univers des sensations. L’énergie étant principalement au cerveau, il était parfois difficile d’être en connexion avec le receveur. Le mécanisme d’apprentissage rend cette situation parfois inévitable. Mon professeur disait: « Les tout premiers shiatsu sont souvent les meilleurs, car nous ne sommes pas encore dans l’intellectualisation de ce que l’on fait. Et après, ça revient. Un jour ! » En tant que futur praticienne, c’est donc pendant l’ébauche du mémoire que j’ai ressenti davantage le besoin de me ’’vider la tête’’. C’est-à-dire de ne pas trop stimuler ma Rate.""


Marion Gauliard